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Pontes e fontes

Pontes e fontes

Les ponts

Parmi tous ses ponts, Bayonne peut se vanter de posséder une architecture spectaculaire : un pont roman très beau, lié à des croyances fantaisistes, qui se conserve presque intact. Dans cette zone se réunissent les principaux ponts de la municipalité de Bayonne.



Pont roman de A Ramallosa

Ce pont, qui traverse le fleuve Miñor et devise las municipalités de Bayonne et Nigrán, est un des plus jolis de style médiéval qui se conservent en Galice. Il a 10 travées ou portées avec des arcs en demi cercle, desquels huit (36 mètres de long) appartiennent à Bayonne. Quelques-uns d’entre eux son des arcs ogivaux, sans aucun doute dû aux styles en vigueur dans les époques où il fut restauré.

Au centre du pont on conserve un porte-croix, aux pieds duquel se trouve une image de Saint Telmo, patron de navigateurs et d'après l'histoire c'est lui qui l'aurait fait construire.

Sous le pont il y a un plastron d’âmes qui représente les âmes en peine. Très peu de décennies auparavant, on fêtait à côté de ce pont des rites liés à la fertilité. D’après la tradition, la femme enceinte qui n’arrivait pas à avoir des enfants éliminait son côté négatif en versant sur son ventre de l'eau du fleuve. Afin que ça soit effectif on devait faire ça à minuit, et le parrain de l'enfant devrait être la premier personne qui passait par le pont après la exhortation.

Pont neuf sur le fleuve Miñor

Construit à l’époque moderne pour éviter le passage des véhicules par le pont médiéval de A Ramallosa, il fut construit en parallèle à celui-ci. Le pont, de quatre voies, unit la C-550 entre Nigrán et Bayonne. Il n’a pas d’attrait artistique mais fonctionnel, puisqu’il supporte le trafic roulant en provenance de Bayonne et de la contrée du Rosal.

Pont de Sabarís ou pont ancien

Situé dans la paroisse de Santa Cristina, dans l’ancienne chaussé romaine ou Chemin Royal. Il utilise une maçonnerie en couches régulières et il fut érigé au XV siècle. Il a trois arcs en demi cercle et becs triangulaires. Le pont est un peu incliné.

Pont sur le fleuve Groba ou pont du marché

Il date du XV siècle et ne compte que sur une portée avec un arc en demi cercle et deux becs de maçonnerie en couches régulières. Le propre pavé est aussi de pierre. Il est un peu incline, pareil que l’autre pont de Sabarís. Il traverse le fleuve Groba. Le pont sépare la place de Victoria Cadaval de la rue du Dr. Fariñas, partie à laquelle est unit par le biais de six marches en pierre.

Pont du Burgo

Situé dans la paroisse de Baíña, il traverse le fleuve qui porte le même nom. Le pont est de style moderne muni d'un seul arc.

Pont de baredo

Il a un seul arc et fut construit dans l’ère moderne pour traverser le fleuve Baredo. Le pont fait partie de la route C-550 qui unit Pontevedra à Camposancos.
 




Les fontaines

Dans la municipalité de Bayonne on retrouve plus de 30 fontaines publiques, la plupart d'entre elles de construction moderne. Nous allons décrire trois d’entre elles que par son ancienneté ou par sa liaison à d’anciennes légendes ressortent.



Fontaine de la rue Alférez Barreiro

Elle fut construite en 1865 sur requête de M. Ventura Misa et Bertemati. La fontaine est en pierre et est munie de deux robinets de laiton et déversoir de 5 m².

Fontaine de Ceta

Située dans la place de Ceta, sa construction date de 1678 et elle fut restaurée ultérieurement, en 1863, par ordre de M. Ventura Misa.

La partie avant de la fontaine est en pierre façonnée, un peu érodée, et deux robinets à pression avec des déversoirs des deux côtés. À l’intérieur il y a un dépôt.

Fontaine du Pombal

Située dans le lieu qui porte le même nom, le long du chemin du Burgo à Sabarís. Elle est en pierre et se cache sous un arc, dans un mur qui donne sur le Chemin Royal ou chaussé romaine. Elle a des traits gotiques et on dit que son créateur est le même qui a fait construire le Porte-Croix de la Trinité. Dans la partie avant elle montre trois blasons: au centre, les armes de la Maison Royale de l’Espagne du XVI siècle; à gauche, celui de la ville de Bayonne, et à droite un troisième blason impossible d’identifier à cause de son état de dégradation.